🍺 Dialogue Avec Mon Jardinier Film Complet

Lesfilms Français. Retrouvez tous les films Françaiss, comme Mia et le Migou , Coco avant Chanel , Seuls Two , 8 femmes , Entre les murs ou encore Le coeur des hommes et Tabarly et Dialogue avec mon jardinier . dialogueavec mon jardinier - daniel auteuil - jean pierre darroussin - jean becker - jeu complet 6 photos d'exploitation du film en couleur 18x28 cm - 2007 pas cher En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques. Dialogueavec mon jardinier (2007) Titre original: Dialogue avec mon jardinier Sortie: 2007-06-06 Durée: 109 minutes Score: 6.5 de 50 utilisateurs Genre: Comedy,Drama Etoiles: Daniel Auteuil, Jean-Pierre Darroussin, Fanny Cottençon, Alexia Barlier, Hiam Abbass, Roger Van Hool, Michel Lagueyrie Langue originale: French Mots-clés: painter, male friendship, botanist Léditeur nous propose un making of sympathique de 22 minutes, centré sur le travail de Jean Becker et l’ambiance du tournage. Comme nous l’avions déjà remarqué sur les DVD de Dialogue avec mon jardinier Deux jours à tuer et La Tête en friche, un plateau du cinéaste est toujours agité.De nombreuses images du tournage et du plateau où l’ambiance est légère, Dialogueavec mon jardinier en images Casting Acteurs Film; Comédie dramatique; Licorice Pizza . Le 02/08/2022 à 09:55 ; 02h05mn; Film; Comédie dramatique; Licorice Pizza . Le 30/07/2022 à 08:05; 02h10mn; Film; Comédie dramatique; Sélection Z du jour. Abonnez-vous à Télé Z ! Avec un abonnement au magazine Télé Z vous avez la garantie d’avoir un programme Traductionsen contexte de "jardinieres" en anglais-français avec Reverso Context : Palms and other living plants are held in shapely jardinieres of finest ware. salutje cherche des films que vous vous avez aimer de n importe quel genre sauf horreur et pas beaucoup des truk de sexe s il vous plait surtout n hésiter pas merci et a bien tôt FilmDialogue avec mon jardinier. Genre : Comédie dramatique Durée : 45 minutes Réalisateur : Jean Becker Avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Darroussin, Elodie Navarre, Alexia Barlier, Fanny Cottençon, Hiam Abbass, Roger Van Hool, Michel Lagueyrie, Christian Schiaretti, Jean-Claude Bolle-Reddat, Bernard Crombey, Nicolas Vaude, Coralie André, Monique Roussel, André Lutrand DialogueAvec Mon Jardinier. Comédie dramatique (1h49) Nationalité : France; Avis des utilisateurs. 0 a été déçu. 0 a aimé. 1 a adoré. 0 veulent le voir. 1 avis au total. Noter le film. Dialogue Avec Mon Jardinier. J'ai été déçu. J'ai aimé . J'ai adoré. Trouvez des séances. Tous les cinémas (70) Pathé Gare du Sud Nice (06) Pathé Lingostière Nice (06) Pathé Masséna Nice (06 Jj7un. "On peut jouir lors d'un viol." Prononcée début janvier par Brigitte Lahaie, cette phrase – après les sorties de Catherine Millet exprimant son regret de ne pas avoir été violée et sa compassion pour les frotteurs du métro – de l'une des 100 signataires de "la tribune de Deneuve" fut celle de trop, dans un contexte de vif débat sur les violences sexuelles et le consentement. Est-il encore nécessaire de le redire ? En aucun cas, les violences sexuelles ne peuvent être associées au plaisir ou à la jouissance. Chercheuse indépendante et spécialiste des questions de sexe et de genre, Odile Fillod rappelle La suite après la publicité "Jouir, c'est éprouver de la joie, du plaisir un état de bien-être physique et moral. Dans le domaine de la sexualité, en particulier, ce verbe signifie 'éprouver le plaisir sexuel jusqu'à son aboutissement'."A la suite de ses propos, Brigitte Lahaie a présenté ses excuses. Mais elle a estimé que ceux-ci révélaient "malheureusement une vérité". Est-ce vraiment le cas ? De quelle "vérité" parle-t-elle ? "Mon sexe était humide alors que je ne le voulais pas" Quand elles subissent une agression sexuelle ou un viol, les victimes peuvent être en état de sidération, de dissociation, se sentir comme si leur corps s'absentait, ne pas "réussir" à crier... En écumant les forums en ligne, on tombe sur le témoignage de cette femme, s'interrogeant "Je me suis fait violer il y a quelques jours. Mon sexe était humide alors que je ne le voulais pas et n'ai pourtant eu aucun plaisir. Je culpabilise et voudrais savoir si c'est arrivé à quelqu'un d'autre."Ou de cette autre, qui se confie "sur cette question qui [la] turlupine depuis pas mal de temps". Une question "gênante" La suite après la publicité "Mon corps, lors de deux v....., a réagi Je veux dire par là qu'il y a eu un signe d'excitation de la part de mon corps alors que je ne voulais pas ces actes, ces moments... Est-ce normal ? Est-ce que ça veut dire qu'au fond de moi en fait je voulais ça ? Je suis perdue…"Quelles sont les manifestions physiologiques que ces victimes disent avoir ressenties ? Comment s’expliquent-elles ? Et quels mots faut-il poser sur ce qui leur apparaît comme une troublante trahison de leur corps ? La lubrification, mécanisme de protection La gynécologue et endocrinologue Violaine Guérin, présidente de l'association Stop aux violences sexuelles, explique "Le corps réagit à des stimulations mécaniques. Un certain nombre de nos réflexes ne passent pas par le contrôle du cerveau ce sont des systèmes d'alerte très instinctuels. Ainsi, la lubrification vaginale est un événement réflexe qui se produit pour atténuer le traumatisme."Dans un article très complet sur la question, publié dans le magazine scientifique "Popular Science" en 2013, la journaliste américaine Jenny Morber écrivait "Des expériences récentes suggèrent que la lubrification vaginale chez les femmes peut être une réponse adaptative conçue pour réduire les blessures dues à la pénétration. Le corps ne ressent pas de plaisir – il essaie de se protéger."Cette thèse est défendue par les chercheurs Kelly Suschinsky et Martin Lalumière, dans une étude parue en 2011. Contactée par mail, la chercheuse américaine complète La suite après la publicité "Au cours de notre histoire par exemple, il y a des millions d'années, nos ancêtres étaient souvent victimes d'agression sexuelle. A cause de cette histoire, les femmes auraient développé un moyen de se protéger d'être blessées pendant les rapports sexuels."La chercheuse Odile Fillod insiste elle aussi "Un homme peut avoir une érection lors d'un viol de la même manière qu'une femme peut 'mouiller' lors d'un viol sans que cette érection ou cette lubrification signifie le moins du monde qu'il ou elle est désirante.""J'ai eu un genre d'orgasme" Parfois, la victime peut aller jusqu'à éprouver des "sensations physiques de plus en plus intenses conduisant à l'apogée – un orgasme", poursuivait la journaliste Jenny Morber. C’est ce qui est arrivé à Sabine*, violée une première fois lorsqu'elle avait 30 ans. Comme plus de 80% des victimes, la jeune femme connaissait son agresseur. Dans un coin de l'entreprise où ils travaillaient ensemble, son meilleur ami a introduit deux doigts dans son vagin. "J’ai dit 'non' à plusieurs reprises, mais il n'a pas arrêté."Son corps a réagi d'une façon à laquelle elle ne s'attendait pas. Comme "une ampoule" se serait "allumée" après qu'on a appuyé sur un interrupteur, décrit au téléphone cette femme de 38 suite après la publicité "Ma tête hurlait 'non', mais mon sexe était trempé. J'ai eu un genre d'orgasme, très fort. Une sorte de plaisir sale et coupable que je ne voulais pas. Mais ce n'était pas un moment de plaisir, c'était physiologique."Quand on évoque auprès de la gynécologue Violaine Guérin la possibilité d’un orgasme lors d'un rapport non consenti et/ou forcé, elle répond d'emblée "Il faut se méfier de ce que l'on met sous le mot 'orgasme'. La sémantique en matière de violences sexuelles est extrêmement importante."Dans une tribune publiée à la suite des propos de Brigitte Lahaie, la présidente de Stop aux violences sexuelles précisait d'ailleurs "Des spasmes de contraction pour éviter une pénétration peuvent être confondus ou assimilés à ce que d’aucuns peuvent décrire sur le papier comme des sensations orgasmiques."Car pour Violaine Guérin, la notion d'orgasme renvoie d'abord à "la dimension d'une vibration commune". Soit un phénomène à l'opposé du viol et de "son énergie meurtrière". Le choix des mots En travaillant sur la question, on se rend vite compte que toute sa complexité réside dans la difficulté à trouver les mots justes pour décrire ces réactions intimes du corps. Et surtout, à s'accorder sur leur suite après la publicité Il n'existe, par exemple, pas de consensus réel sur la définition d'un orgasme. Lorsqu'elles parlent de ces sensations qui semblent leur avoir échappé, les victimes elles-mêmes disent parfois "j’ai joui", "j’ai eu un orgasme"... En revanche, elles ne disent jamais avoir pris du plaisir ou éprouvé un bien-être. "On peut jouir lors d'un viol" les pires outrances des signataires de "la tribune de Deneuve" Pour éviter toute confusion, Odile Fillod, qui travaille sur la littérature scientifique consacrée à la biologie du sexe et à la sexualité, souligne qu’il est essentiel de distinguer l'excitation physiologique du désir mental, tout comme l'orgasme physiologique de la jouissance mentale. Et de définir "L'orgasme est un phénomène physiologique qui s'accompagne habituellement, mais non nécessairement, d'un plaisir intense suivi d'une sensation de bien-être."Celui-ci se caractérise par "une série de contractions régulières de certains muscles du périnée, espacées d'un peu moins d'une seconde, durant quelques secondes". La chercheuse complète La suite après la publicité "Il existe des nerfs sensitifs qui partent de la région génitale et qui communiquent sans passer par l'intermédiaire du cerveau avec les nerfs moteurs qui commandent la contraction des muscles du périnée."Autrement dit, une stimulation mécanique des organes génitaux peut déclencher un orgasme sans aucune participation du cerveau. On peut d'ailleurs en avoir un en dormant ou malgré des lésions de la moelle épinière, rappellent les chercheurs Roy J. Levin et Willy Van Berlo dans une étude majeure publiée en 2004. Un sentiment de honte La chercheuse Odile Fillod poursuit "Le problème, c’est que les personnes qui ressentent un orgasme lors d'un viol ne comprennent pas ce phénomène, ce qui peut les amener à douter d'elles-mêmes et créer un sentiment de honte. On peut aisément concevoir que psychologiquement, le viol est alors plus délétère." Pour Sabine, qui a été violée à deux reprises, le viol avec orgasme fut "le plus dur à vivre". Si elle en parle aujourd'hui librement, elle a mis près de quatre ans à sortir de son suite après la publicité "C'est resté gravé dans mon sexe des années, cette histoire."Profondément perturbée d'avoir ressenti un orgasme, "malgré [elle]". "Quelqu'un prend le pouvoir sur vous, sur votre sexe, alors que vous pensiez l'avoir dans votre esprit. Tout s’oppose à cet orgasme, mais votre sexe réagit malgré vous. C’est une humiliation suprême."Comme Sabine, au moins 4 à 5% des femmes victimes de violences sexuelles auraient eu un orgasme, estiment Levin et Van Berlo. Un chiffre sous-estimé qui peut être dû "à l'embarras ou à la honte de donner une réponse positive", selon les deux scientifiques. Dans leur étude, ils notent que les victimes ayant été confrontées à ces réactions déroutantes disent souvent "Mon corps m'a laissé tomber.""J'ai fucking joui. Mais c'était pas agréable" Agée de 33 ans, Marie, elle, parle de ce corps qui "l'a trahie". En août 2016, cette auteure québécoise a publié sur le site Medium un texte sobrement intitulé "J’ai eu". Un texte courageux, où elle raconte l'orgasme qu'elle a eu pendant son suite après la publicité C'était il y a six ans, un soir d'été, dans une rue du quartier Hochelaga de Montréal. Il était environ 20 heures, lorsqu'un homme l'a empoignée par l'arrière. Une menace glissée à l’oreille, un couteau sous la gorge. Il la repousse contre le mur d'un coin sombre et relève sa robe. "Je n'ai pas crié. Je ne pensais qu'à rester en vie. Et j'ai eu un orgasme. Je me suis dit 'C'est quoi ce truc-là ? Comment ça peut arriver ?'"Dans son texte, elle le dit ainsi "Ben, j'ai quand même fucking joui. Mais cette fois-là, c'était pas agréable. C'est humiliant, on va se le dire. J'me suis sentie humiliée, et mess up, et sale. Et tout simplement horrible. C'était pas un fantasme devenu réalité. C'était pas bon. C'était pas hot."Après, Marie s'est murée dans le silence. "J’ai fait semblant que ce n'était pas arrivé", nous glisse-t-elle. Avec ce sentiment de porter en elle une culpabilité accrue. "Est-ce que je l'ai cherché ? Est-ce qu'il y a une partie de moi qui a aimé ça ? Le viol, en soi, c'est déjà un poids très lourd à porter. D'avoir en plus cet élément qui rend tout ambigu… J'avais énormément honte."Pour comprendre ce qu'il s'était passé en elle, la jeune femme a fait des recherches, a rencontré d'autres victimes... La suite après la publicité "Juste une salope qui ne s'assume pas" Après avoir publié son histoire, Marie a reçu des remerciements – "enfin, quelqu'un en parle" –, mais aussi des messages de haine, de la part de femmes notamment. Comme si l'orgasme vécu signifiait qu'elle était peut-être, finalement, d'accord... "On me disait, qu'au fond, je devais me sentir désirée, que je réalisais une forme de fantasme sexuel", se souvient-elle. Traduire par "au fond", les femmes disent "non", mais pensent "oui". Des propos baignés tout comme nos sexualités et nos imaginaires fantasmagoriques peuvent l'être dans la culture du viol. Sur ce point, la blogueuse féministe Crêpe Georgette écrit "Toutes nos pratiques culturelles sont imprégnées et ce, depuis des siècles, par l'idée que les violences sexuelles sont érotiques, séduisantes, excitantes et que le non-consentement féminin, en plus de n'avoir pas grande importance, est excitant."En 2016, une enquête consacrée aux stéréotypes sur le viol révélait d'ailleurs que 21% des Français étaient d'accord avec l'idée que les femmes pouvaient prendre du plaisir à être forcées lors d'une relation sexuelle. "Il n'y a pas eu de viol, juste une salope qui ne s'assume pas et qu'il a suffi de savoir convaincre", écrit Virginie Despentes dans son essai "King Kong Théorie", où elle revient longuement sur le viol dont elle a été victime à 17 ans et ses conséquences. Au sujet du fantasme du viol, elle analyse La suite après la publicité "C'est un dispositif culturel prégnant et précis qui prédestine la sexualité des femmes à jouir de leur propre impuissance, c'est-à-dire de la supériorité de l'autre, autant qu'à jouir contre son gré, plutôt que comme des salopes qui aiment le sexe."Et l'auteure, qui a pu être sensible à ce fantasme sexuel, de souligner son sentiment de culpabilité "Puisque je l'ai souvent fantasmé, je suis co-responsable de mon agression." Mais voilà, le fantasme du viol reste un fantasme, une représentation imaginaire. Et celui ou celle qui se fantasme victime d'une agression met en scène des images il ne perd en aucun cas le contrôle de la situation, au contraire. Un rapport sexuel non consenti est un viol. "Ça les empêche de guérir" Chez les auteurs de crimes sexuels, culpabiliser les victimes avec leur soi-disant "plaisir" "t'as mouillé", "t'as aimé"... reste "un classique", indique Violaine Guérin. Un moyen supplémentaire d'accroître leur emprise et d'inverser la culpabilité. Sur internet, une adolescente de 16 ans rapporte les mots de son agresseur "Il m'a touché le clitoris en me disant qu'il 'faut que tu mouilles bien pour que tu prennes encore plus de plaisir avec moi, ma chérie !'"Elle poursuit La suite après la publicité "Le problème, c'est que ce connard a réussi à me faire jouir ce qui me fait me poser plein de questions... j'ai l'impression que c'est de ma faute à cause de ça !!.Je me sens sale et honteuse d'avoir joui alors que je me faisais violer !"Pour la chercheuse Odile Fillod, il est, de ce fait, impératif d'enseigner une meilleure connaissance du corps et d'apprendre à distinguer des réactions purement physiologiques de l'idée de plaisir et de désir. Aux lendemains des propos de Brigitte Lahaie, les mots de Marie la trentenaire québécoise ont de nouveau beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Si la jeune femme a accepté de nous répondre sur ce sujet encore douloureux, c’est parce qu'il demeure "très important d'en parler" "Avoir eu un orgasme ne change rien à qui tu es. En fait, il n'y a pas de plaisir. C'est juste une réaction ne faut pas garder cela en soi ce n'est pas une raison d'avoir honte ou de se cacher. Cela ne fait pas de nous des personnes 'dépravées'. Et surtout, cela ne change rien au fait que c'est un viol."Un crime, donc. *Le prénom a été modifié Sonos Voice Control est le nom d’un nouvel assistant vocal. Sonos va le proposer sur ses enceintes et barres de son. Les utilisateurs avaient jusqu’à présent le droit à Google Assistant ou Alexa d’Amazon. Sonos présente son assistant vocal Quel est l’intérêt de Sonos Voice Control par rapport aux assistants de Google et Amazon ? Il est un peu moins complet au niveau des requêtes vocales, se contentant du strict minimum. Vous pouvez contrôler la musique et les enceintes dans toutes les pièces, faire passer la musique d’un espace à un autre, enregistrer et liker » vos chansons préférées dans votre bibliothèque musicale personnelle, et plus encore. Sonos vante aussi l’argument de la confidentialité toutes les requêtes sont traitées en local, rien n’est envoyé sur des serveurs à distance. La voix est l’une des façons les plus naturelles de se connecter à la musique. Mais en discutant avec nos utilisateurs, nous avons constaté que pour beaucoup d’entre eux, les craintes vis-à-vis de leur vie privée les faisaient renoncer à utiliser le contrôle vocal », explique Joseph Dureau, vice-président de la Voice Experience. C’est là qu’intervient donc une solution maison. Il faut dire que la société a été en conflit avec Google et Amazon pour des histoires de brevets, ce qui a dû la pousser à créer son propre système pour ne plus dépendre d’eux. Sonos Voice Control fonctionne sur toutes les enceintes de la marque compatibles avec le contrôle vocal. C’est disponible sur tous les nouveaux produits et proposé gratuitement via une mise à jour de l’application Sonos. À son lancement, l’assistant sera compatible avec Sonos Radio, Apple Music, Amazon Music, Deezer et Pandora. Par la suite, d’autres services Spotify ? s’ajouteront. L’assistant sera disponible dès le 1er juin aux États-Unis. Les utilisateurs entendront la voix de l’acteur Giancarlo Esposito Breaking Bad, Better Call Saul, The Mandalorian. Pour la France et d’autres pays, le lancement se fera d’ici la fin de l’année, sans date plus précise. Les gens adorent les palmarès. C’est notre côté people qui s’explique dans toute sa splendeur. Mais je me livre à cet exercice avec beaucoup d’hésitation. Car j’ai beau voir plus de 200 films par année, on ne peut pas tous les chroniquer. Et, en 2007, j’en ai manqués plusieurs, dont le dernier des frères Cohen. Le côté subjectif de cette entreprise m’accable. Une chance qu’on ne parle que de 2007. Car, en 20 ans de journalisme, ma base de données personnelle rapporte que j’ai chroniqué presque 600 fois sur le cinéma, dont plus de 450 fois pour Accès… Mais j’ai tout de même accepté l’invitation de mon rédac’chef Éric-Olivier Dallard, surtout parce que je l’ai en très grande estime. Tut! Tut! Ne me traitez pas de téteux. Depuis quand un hebdo, dans les Laurentides, offre-t-il autre chose que les derniers gagnants des bingos et autres photos de rangs d’oignons du député qui donne son chèque au cercle des Fermières? Accès Laurentides a bouleversé le paysage médiatique laurentien par des reportages choc et pertinents. Et ça prenait Éric-Olivier pour mener cette barque sans tenir compte des menaces provenant de tous ces gens dont il menace les intérêts un exercice que les autres journaux font exceptionnellement, pour ne pas froisser leurs copains élus, gens d’affaires et annonceurs. Allons-y donc pour mon palmarès 2007. Je vous présente les films non pas en rang de préférence mais par ordre chronologique de sortie. Au chapitre des films que je retiendrai pour leurs qualités exceptionnelles, j’en ai choisi onze. Pour commencer Arthur et les Minimoys. Ce film est d’une telle beauté qu’il est irrésistible. Et le ton, différent de celui des dessins animés américains, le rend d’autant plus sympathique. J’ai hâte de voir la suite. Suit La malédiction des fleurs dorées, dans le registre des contes asiatiques donnant dans les arts martiaux, d’une beauté à couper le souffle. Une véritable fresque wind that shakes the barley impossible de ne pas être remué par un sentiment de profonde injustice devant le propos de ce film, qui raconte les luttes pour l’indépendance de l’Irlande. Les Québécois y seront particulièrement sensibles. L’ivresse du pouvoir comment résister à Claude Chabrol? Dialogues serrés, personnages taillés au couteau, et Isabelle Huppert au sommet de sa forme. En avril, j’ai découvert comme tout le monde ce monument que fut La vie des autres. Cette Allemagne communiste dépeinte comme une contrée totalitaire jusque dans les esprits m’a fait frémir. Un univers orwellien qui montre à quel point l’être humain a des côtés noirs… Puis arriva l’été et la coolitude assumée et jouissive de Danny Ocean et de sa bande, dans Ocean’s Thirteen. Lady Chatterley qui a dit qu’érotisme rimait avec vulgarité? Ce conte pastoral s’apprécie pour sa vision sereine et fort saine des rapports sexuels. Pourtant, c’est un film sur l’adultère. L’automne nous a aussi fait découvrir un autre grand film Odette Toulemonde, dans lequel Catherine Frot brille. Impossible de rester de glace devant le sort réservé aux victimes des camps de concentration nazis. Surtout lorsque le film qui s’en inspire est bien fait. Ce qui fut le cas de Un secret. Suit Dialogue avec mon jardinier avec ce feel good movie, on se reprend à apprécier le jeu de Daniel Auteuil, mon acteur fétiche. Enfin, l’année se termine avec L’âge des ténèbres. Je suis en complet désaccord avec la critique ce film est excellent et suscite la réflexion sur cette époque, la nôtre, qui perd ses repères en se réfugiant dans le matérialisme, les valeurs de pacotille et la rectitude politique déjantée. Vous me demandez lequel des films serait mon numéro un? J’en mets deux ex-aequo La vie des autres et Ocean’s Thirteen. Pour les très beaux films, ceux dont la qualité de la photographie ou le ton sont exceptionnels, j’en retiens huit. Ils sont beaux ou pertinents, mais n’ont pas les qualités pour se retrouver au sommet du podium. On commence avec Ma fille mon ange, dont le propos ne peut manquer d’émouvoir mais qui souffre de donner, parfois, dans certains clichés. Le parfum, lui, s’attaque à adapter au septième art un roman jugé, justement, inadaptable. Le résultat est fascinant. 300, juste pour ses effets spéciaux mémorables, effectués en grande partie à Piedmont! Un film culte en devenir. Mais trop long. Molière adaptation réussie d’un thème mille fois remâché au cinéma. Avec Soie, on dispose de ce qu’un film léché a de mieux à offrir décors somptueux, histoire raffinée, exotisme, beaux acteurs, musique recherchée. Mais le film manque quelque peu de tonus. Le ring une leçon de valeurs humaines à travers le prisme d’une cinéaste qui ne fait aucun compromis dans sa façon de tourner, dont le réalisme qui sert admirablement bien son sujet. Ce n’est pas parce qu’ils ont pris récemment l’affiche qu’ils figurent dans mes films préférés. Mais L’amour au temps du choléra et I am Legend offrent chacun une histoire qui, dans leur registre propre, porte à réfléchir tout en divertissant avec adresse. Les deux films ont leurs faiblesses, mais la vision de la vie qu’ils proposent est intéressante. Et leur facture est exceptionnelle. Pour les films sans prétention, qui m’ont réellement fait tripper, j’ai choisi sept long métrages. Le premier est totalement irréaliste mais jouissif Live free or die hard constitue le spectacle de cinéma de gros bras parfait. Un vieux héros indécrottable et pas tuable Bruce Willis, de l’action, une intrigue pas trop épaisse et de l’humour. On a fait bien pire à Hollywood. Suit Nitro, dans un genre nouveau pour le cinéma québécois. Je reprends les mêmes arguments que pour Live Free or Die Hard, adapté à la sauce de chez nous. Pirates of the Carribbean – At world’s end pour un film de pirates, cette trilogie est réussie. Mais c’est un peu long et compliqué pour rien. 2 days in Paris un petit film bavard comme les français en réalisent souvent. Julie Delpy offre toutefois des dialogues sympas et recherchés, dans une comédie de situation rigolote et cruelle qui en révèle beaucoup sur les travers humains. Avec Les 3 p’tits cochons, Patrick Huard signe son premier film comme réalisateur et… un grand succès au box office. C’est mérité. Car le sujet, mille fois remâché au grand écran, est traité ici avec originalité, humour et finesse. Et on ne se doute nullement du dénouement. Impossible de rester de glace devant ce sympathique Michou d’Auber, une comédie qui fait mouche en cette époque où les accommodements raisonnables occupent presque tout l’espace médiatique. Enfin, Ensemble, c’est tout est une fête, qui rappelle beaucoup L’Auberge Espagnole. Un film réjouissant où il est impossible de ne pas s’attacher aux personnages. C’est sur ces choix que j’en profite pour vous souhaiter de très joyeuses Fêtes.

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